Isidore, le laboureur, patron des paysans
Isidore fut toute sa vie, avec son épouse, domestique de ferme chez le seigneur Vergas dans la région de Madrid. Chaque jour il prenait sur son sommeil le temps d’aller à la messe avant de se rendre à son travail. Son maître voulut se rendre compte qu’il ne perdait pas ainsi des heures précieuses. Il vint un matin et, tandis qu’Isidore était en extase, il vit les bœufs continuant leur travail, comme s’ils étaient conduits par deux anges. C’est au roi Philippe III d’Espagne que l’on doit d’avoir un laboureur authentique dans le calendrier, car il avait été guéri par son intercession. Le 12 mars 1622, le pape Grégoire XV canonisait simultanément saints Ignace de Loyola, sainte Thérèse d’Avila, saint François Xavier, saint Philippe Néri et… saint Isidore ! Il est fêté le 15 mai.
Le Soleil et la Lune sont les deux astres qui servent de repères temporels et qui contribuent à la construction de la majorité des calendriers. Ainsi, depuis des siècles nous pouvons fixer des événements communs et planifier les travaux collectifs.
Au jardin, les saisons rythment les travaux de la terre, l’entretien du potager et du verger en alternance avec des moments de repos avant de s'épanouir à nouveau avec l'arrivée d’un climat propice.
Les fêtes et les travaux de jardin se succèdent de janvier à décembre, intensité et réflexion, temps de préparation et de récoltes, soins et partages. Chaque période nous enseigne sur notre environnement et sur nous-même.
Le calendrier républicain est créé au cours de la Révolution française par la Convention nationale, ce calendrier a pour date initiale le 22 septembre 1792, jour de la proclamation de la République.
Les noms des mois et des jours furent conçus par le poète Fabre d'Églantine. Chaque nom de mois rappelle un aspect du climat français (décembre, nivôse, la neige) ou des moments important de la vie paysanne française (septembre, vendémiaire, les vendanges). De ce fait, ce calendrier était en fait fortement lié à son pays d'origine et au poids économique que représentaient les activités agricoles à l'époque.